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Billet du curé du 11 décembre

 

Dalc’hit stard el levenez ! Tenez bon dans la joie !.

 

Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je vous le redis : soyez dans la joie. Le Seigneur est proche (Ph 4,4-5). Cette antienne d’ouverture de la messe donne le ton de ce dimanche de Gaudete – de la joie. « On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. » nous dit le Livre d’Isaïe dans la 1ère lecture. « Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche. » nous dit St Jacques. Ce qui va arriver est plus inouï que ce que l’on pouvait espérer. Même le baptiste semble interrogatif et fait demander à Jésus ce qu’il en est de Lui. La réponse de Jésus est on ne peut plus claire : ce qui est annoncé par les prophètes se réalise. En Jean, nous dit Jésus, il y a même bien plus qu’un prophète et « cependant le plus petit dans le royaume des Cieux à est plus grand que lui. » En allant en pèlerinage auprès des crèches de nos églises ou dans celles que nous réalisons à la maison accueillons la parole d’Isaïe : « Il [Dieu] vient lui-même et va nous sauver ». Mesurons-nous l’inouï de ce que nous célébrons à la Nativité. C’est Dieu qui vient lui-même.

 

L’auteur de la Lettre aux Hébreux le dit admirablement : « A bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses. » Nous devons ne jamais nous habituer à cette venue du Seigneur lui-même. Emmanuel n’est pas un prénom seulement ; c’est Dieu avec nous. Même si Noël revient chaque année, goûtons avec une joie sans cesse renouvelée cette venue de Dieu parmi nous. La prière d’ouverture de la messe de ce dimanche nous le rappelle : « tu le vois, Seigneur Dieu, ton peuple attend avec foi la fête de la naissance de ton Fils ; nous t'en prions, accorde-nous de parvenir au bonheur d'un tel salut, et de le célébrer solennellement avec une joie toujours nouvelle. » Oui, Seigneur, donne-nous d’avoir cette joie toujours nouvelle.

 

Bon dimanche.

 

Jean-Baptiste, Curé