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Billet du curé du 28 août 2022

À l’école avec Ste Anne et Marie

 

En ces jours où approche la rentrée scolaire, nous fêtons en ce week-end Ste Anne... Sainte Anne de la Palud en Plonévez-Porzay. Les représentations de la mère de la Mère de Dieu sont présentes en bien des lieux : vitraux et bien évidemment statues. Nous y voyons Marie apprenant à lire avec Ste Anne. Apprendre à lire... nous en savons la nécessité. Nous avons fait le choix socialement de faire en sorte que toute personne sache lire. Nous savons que c’est une grande source de difficultés sociales et humaines pour ceux qui ne le savent pas. Et il faut louer le travail de nombreuses personnes et institutions qui offrent à ces adultes, d’apprendre la lecture. Et quelle exultation pour ces gens, bien souvent handicapés par leur illettrisme, quand ils peuvent enfin déchiffrer, lire et comprendre. Marie a appris à lire... à prononcer les syllabes... les mots... et surtout comprendre et entrer dans l’intelligence des Écritures. Marie apprend dans le Livre ; le livre de l’Alliance de Dieu avec son Peuple. Par Anne, la Mam Goz, elle entre dans l’Alliance de Dieu avec son peuple. Anne, en apprenant à Marie à lire, lui offre d’accueillir en son cœur le Dieu qui se révèle comme un Dieu dont la miséricorde s’étend d’âge en âge.

Nos aînés dans la foi (nos « Tadou koz »), par ces représentations de Ste Anne nous invitent à notre

tour, à la suite de Marie, à méditer les Écritures. Elles sont la « trace » de l’œuvre de Dieu parmi nous. Alors, avec Ste Anne, avec Marie, ouvrons le Livre de la Parole. Mettons-nous à l’école de Ste Anne, de Marie. Marie qui, elle-même, s’est mise à l’école de son Fils.

Le concile Vatican II dans son texte majeur Dei Verbum sur la Révélation divine l’a dit de manière splendide : « Il a plu à Dieu dans sa bonté et sa sagesse de se révéler en personne et de faire connaître le mystère de sa volonté (cf. Ep 1, 9) grâce auquel les hommes, par le Christ, le Verbe fait chair, accèdent dans l’Esprit Saint, auprès du Père et sont rendus participants de la nature divine (cf. Ep 2, 18 ; 2 P 1, 4). Par cette révélation, le Dieu invisible (cf. Col 1, 15 ; 1 Tm 1, 17) s’adresse aux hommes en son surabondant amour comme à des amis (cf. Ex 33, 11 ; Jn 15, 14-15), il s’entretient avec eux (cf. Ba 3, 28) pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. (DV 2).

 

Bon dimanche.

 

Jean-Baptiste, Curé