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Le billet du curé du 14 mars 2021


Viens illuminer nos cœurs !

 

Que ce soit l’Évangile de l’aveugle-né qu’on lit avec les catéchumènes (cf. année A) ou l’Évangile reprenant l’image du serpent d’airain pour nous inviter à contempler le Christ en croix sauveur, c’est la grâce qui est en jeu : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ce n’est pas par nos mérites mais par pure grâce. C’est la source de notre joie en ce dimanche – en rose – de Laetare ! La prière de la messe avec les catéchumènes : « donne à ton Église, Seigneur, la joie de transmettre ta vie à ceux qui se préparent au baptême : par leur naissance de la chair ils sont des êtres de chair qu'ils deviennent des fils de Dieu en renaissant de l'esprit. » L’Église n’existe que pour évangéliser disait Paul VI. Le mot peut nous sembler impressionnant et pourtant, il s’agit de dire – à ceux que nous croisons, que nous connaissons - que nous avons trouvé un trésor pour nos vies, celui de l’Évangile. C’est la joie de l’Évangile selon le titre de l’Encyclique du Pape François. Si nous n’annonçons pas l’Évangile qui le fera ? L’Évangélisation n’est pas répétition du passé ou de ce qu’on a toujours fait. L’Évangile est toujours neuf. Il passe de cœur à bouche à oreille et à cœur... C’est bien pour cela que l’expérience des catéchumènes est un modèle pour la pastorale d’aujourd’hui... plus qu’hier, c’est évident. L’Église redécouvre qu’elle peut – et doit – servir la rencontre entre Jésus et chaque homme et chaque femme. Les catéchumènes qui découvrent et grandissent dans leur rencontre avec le Christ nous le rappellent. Quelle grâce ! « Illumine nos cœurs par la clarté de ta grâce » dit la prière après la communion. Que cela advienne pour les futurs baptisés ; que cela grandisse encore en nous et autour de nous.

 

Très bon dimanche.

 

Jean-Baptiste, curé.