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La pastorale de la santé

La pastorale de la santé

 

Le dimanche 7 février sera l'occasion de porter notre regard sur le monde de la santé. Pourquoi ce dimanche ? Il est le plus près de la fête de ND de Lourdes (qui est la journée mondiale du malade depuis 1992) et Dieu sait qu'à Lourdes les malades ont toujours la première place ! La pastorale de la santé est l'expression de l’Église pour rejoindre toutes les situations de ce monde si important et de se faire proche, comme Jésus le fait tout au long de l'Evangile, des malades, des personnes âgées, de leurs familles, des soignants. La pastorale de la santé est vraiment une part essentielle de la diaconie de notre Église. Dans notre diocèse, sur nos paroisses, la pastorale de la santé, c'est l'aumônerie d'hôpital, les aumôneries de diverses institutions. Ce sont aussi de nombreux bénévoles qui assurent des célébrations et portent la communion dans les maisons de retraite.

 

C'est aussi le service évangélique des malades où des paroissiens vont visiter à domicile des malades, parler avec eux, les écouter, leur porter la communion, signaler au prêtre telle ou telle demande de visite pour se confesser, recevoir le sacrement des malades. C'est aussi bien évidemment les visites des prêtres et les "urgences" où nous sommes appelés pour les derniers sacrements : confession, extrême onction, le viatique. Tous ces services sont des œuvres d'initiative diocésaine et paroissiale. Il y a aussi toute la créativité des fidèles laïcs pour répondre à des besoins spécifiques avec toutes ces associations de fidèles qui veulent accompagner non seulement les malades mais aussi leurs familles : Amitié-Espérance (dépression, maladie psychique), Fraternité St Jean-Baptiste pour aider à se libérer de l'alcool et des drogues, la communauté chrétienne des personnes sourdes et malentendantes, la Frat des personnes malades et handicapées, l'hospitalité diocésaine N-D de Lourdes, Lourdes Cancer Espérance,… Impossible de les citer toutes. Des groupes de soignants chrétiens se rassemblent pour relire leurs pratiques, se former, être accompagnés, échanger. Et puis il y a nous, paroissiens, quand nous prenons soin de nos aînés, de nos voisins, quand nous déposons notre custode sur l'autel pour aller porter la communion après la messe. Faire ce geste n'est pas un geste privé, il est très fort car il manifeste que notre communion est bien plus large que l'assemblée rassemblée à l’Église et que sont associés à notre corps nos absents pour raison d'âge ou de santé. Et puis il y a le tabernacle, lieu d'adoration et lieu de la réserve eucharistique justement pour porter la communion aux malades. Le monde de la santé est une grande part de la sollicitude de l’Église. C'est la raison pour laquelle il convient toujours de se former ; le service diocésain de la pastorale de la santé offre une aide précieuse. Enfin, il y a aussi l'éducation à la solidarité et à la découverte de cette réalité à travers la catéchèse ou la pastorale des jeunes. Merci à tous ceux qui œuvrent de diverses manières pour et dans le monde de la santé. Ces personnes attendent toujours des renforts. N'hésitez jamais également à signaler les demandes de visites, un besoin de recevoir un sacrement. Les sacrements sont les œuvres du Christ et nous sommes son corps.

 

Jean-Baptiste GLESS, curé.