· 

Billet du curé du 11 octobre 2020

 

 

Les paraboles révèlent vraiment l’intention du Seigneur Jésus. Après plusieurs dimanches avec l’image de la vigne. C’est l’image du repas, du festin que Jésus développe selon la plus antique Tradition de son peuple qui nous est rappelée dans la 1ère lecture. Une vie entièrement nouvelle, une pleine communion avec Dieu.

 

L’Évangile nous présente un roi qui célébrait les noces (encore une image traditionnelle !) de son Fils. Ce roi, c’est Dieu qui invite l’humanité entière aux noces de son Fils Jésus. Le désir ardent du Père est que tous participent à ce festin. Les paroles de Jésus sont très claires : “Allez donc à la croisée des chemins ; tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces.” La mission de l’Église, notre mission à tous, c’est d’être les messagers de cette invitation.

 

Beaucoup s’obstinent, refusent le message… rejettent les messagers. C’est parfois nous qui refusons l’invitation, c’est le péché. Il y a un sacrement qui guérit de ce mal. C’est celui de la réconciliation où nous goûtons, personnellement car nous n’avons pas été baptisés collectivement, cette joie de la miséricorde de Dieu. Jésus poursuit inlassablement son invitation. Dans la 2ème partie de la parabole, Jésus semble exagérer. Oui, il a un message important à nous transmettre. Nous devons nous habiller des vêtements de la justice, de la droiture. Le sacrement du pardon est comme ce teinturier qui remet notre vêtement à neuf. L’enjeu premier est celui de notre conversion.

 

L’eucharistie fait mémoire de cette miséricorde offerte et acquise par la Passion et la mort de Jésus. L’eucharistie anticipe déjà, ici et maintenant, ce festin ultime où Dieu rassemblera l’humanité enfin libérée de tout mal et où le Seigneur essuiera toutes les larmes.

 

« Heureux les invités au repas du Seigneur ! Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau » disons-nous avant de communier. « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et je serais guéri. » Ces simples mots doivent nous combler d’une immense joie et susciter en nous une profonde action de grâce. Le Seigneur nous appelle ! Le Seigneur s’offre à nous et nous offre sa miséricorde. Y croyons-nous ?

 

 

 

Très bon dimanche.

 

 

 

P. Jean-Baptiste GLESS, curé